L’interopérabilité est le garant de l’échange et du partage d’informations entre deux systèmes n’ayant
pas forcément la même finalité. Elle permet leur traitement de manière efficiente et pertinente. Le
contraire de l’interopérabilité est le système fermé ou propriétaire qui ne permet aucun échange fluide
sans travaux de transcodage préalable.


L’interopérabilité dans le cadre la feuille de route sur le virage numérique en santé

Dans le cadre de la feuille de route « Accélérer le virage numérique », présentée en avril 2019, l’interopérabilité apparaît comme un élément essentiel pour la coopération entre les différents acteurs, au cœur de l’action 8 de la feuille de route et un des socles de la maison de la feuille de route sur le virage numérique représentée ici :

 

L’interopérabilité est identifiée clairement comme un des référentiels socles par la doctrine technique qui la schématise de la manière suivante :

 

L’interopérabilité se divise en :

  • Interopérabilité « technique » c’est-à-dire l’interconnexion entre deux systèmes, s’appuyant
    sur l’utilisation d’interfaces définies, de normes et de protocoles partagés dans le respect des
    exigences de sécurité et de confidentialité des données personnelles de santé.
  • Interopérabilité « sémantique » est basée sur des référentiels d’interopérabilité, permettant
    à deux systèmes d’utiliser un langage commun (mots et syntaxe) pour produire et exploiter les
    données de santé échangées. C’est sur ces bases sémantique et syntaxique que les industriels
    développent des services à valeur ajoutée en retravaillant les données (courbes d’évolution
    temporelle, aide à la décision, traitement automatique du langage naturel, intelligence
    artificielle par exemple).